À voir les Canadiens en ce moment, je me demande quel est le plan qu’on nous brandit en plein visage dès que le moindre doute s’installe. Aujourd’hui, je me demande plutôt quel est le chèque en blanc que Geoff Molson a signé.
Je pose cette question alors que l’ancien directeur général Serge Savard, aujourd’hui, a osé avancer que le processus de reconstruction peut durer jusqu’à… 10 ans!
Ce n’est pourtant pas ce qu’on nous a vendu… Geoff Molson, lorsqu’il a annoncé le changement de garde aux opérations hockey (sans avoir cédé ses fonctions de président aux opérations hockey, belle occasion ratée), n’a certainement pas prévu que ça dure aussi longtemps, puisqu’il a embauché à la vice-présidence l’ancien directeur général des Rangers Jeff Gorton, qui a réussi une reconstruction rapide et qu’après à peine trois ou quatre ans l’équipe du Big Apple peut se rendre loin en séries pour un temps.
Et il est clair qu’on ne nous a pas vendu un retour au 32e rang lors du dernier tournoi de golf des Canadiens. Au contraire, la promesse était d’être «dans le mix»! Alors, si de nos jours une reconstruction classique doit durer jusqu’à 10 ans, je ne peux que dénoncer un énorme manque de jugement de la part de Molson.
Comment peut-il avoir mis en péril la pérennité de son produit, et son futur? C’est un businessman, qui ne connaît rien aux opérations hockey. Il n’a pas les compétences d’un Brendan Shanahan, d’un George McPhee ou d’un Joe Sakic (j’en parle plus en détails ici). Sur quoi s’est-il basé pour prétendre qu’il fallait reconstruire?
L’équipe n’avait pas besoin de reconstruction! Il s’est trompé. Plus je me renseigne, et plus je me demande ce qui diable! lui est passé par la tête.
D’un autre côté, les fans et médias ont réclamé une reconstruction sans s’être renseignés. Rien pour retrouver la confiance des gens envers les médias en général, pas étonnant que leur réputation ait été tant malmenée ces derniers temps.
Pour qu’il y ait nécessité de reconstruire :
- Ton équipe est vieillissante (exemple: les Penguins!)
- Tu as peu (ou pas) de relève adéquate dans tes clubs-écoles
- Ta banque de repêchage est maigre, voire épuisée pour des «all in» (exemple: la décision de cabochon de Julien BriseBois en 2023 qui a vidé sa banque de repêchage pour obtenir Tanner Jeannot)
- Tu rates les séries après les avoir faites plusieurs années consécutives, et tu ne peux pas compter sur l’alignement dont tu disposes pour espérer y retourner rapidement
Ou encore:
- Tu flirtes avec la limite du plafond salarial en acquérant des joueurs autonomes sans compensation et à prix d’or, mais cette équipe «paquetée» ne livre pas… l’exemple des Predators de Nashville, en ce début de saison 2024-2025, est probant. Voici une équipe sur laquelle tous fondaient des espoirs de la voir dans le carré d’as en mai 2025, mais qui n’aura pas le choix de tout recommencer.
Et en quoi consiste une reconstruction:
- L’équipe est vendeuse lors des moments importants (repêchage, date limite des transactions et joueurs autonomes en faisant moins d’offres qualificatives qu’il n’y a de joueurs autonomes)
- L’équipe regarnit sa banque de choix de repêchage après l’avoir vidée
- L’équipe sacrifie le présent pour se refaire une banque d’espoirs après l’avoir vidée
- Privée de bons joueurs, l’équipe finit très bas au classement et repêche les meilleurs espoirs en raison de la loterie
- Certaines équipes «trichent» pour forcer l’étape 3 et faire exprès de chercher la meilleure chance de gagner la loterie (tanking), mais toutes ne le font pas, Daniel Brière a notamment confirmé en entrevue qu’il refusait de passer par le «tanking». Personnellement, j’ai horreur de cela…
(Tellement horreur du tanking et de voir après Noël que 20% des matchs restant au calendrier ne veulent plus rien dire, au point de vouloir que désormais les 1er choix soient intransigibles et que la loterie soit effectuée en début de première ronde, devant les caméras de toute la planète hockey, avec 32 boules, soit une par tête de pipe. Imaginez l’excitation et la frénésie aux 32 tables, et du coup le niveau de compétition s’améliore à très court terme!)
Alors, qu’en est-il des Canadiens après la finale de la Coupe Stanley 2021? Leur situation est bien meilleure que vous croyez!
- OK, je le concède, Carey Price, Shea Weber et Paul Byron ont subi des blessures qui ont mis fin à leur carrière;
- Si on les exclut, le noyau était-il vieillissant? Non;
- De ceux qui sont partis comme joueurs autonomes, lesquels ont été une perte sèche? Phillip Danault uniquement, Tomas Tatar ne produisait plus (il n’était pas en uniforme dans les derniers matchs), Eric Staal, Corey Perry et Jon Merrill sont partis comme joueurs autonomes après avoir été acquis à très bon marché, sans sacrifier d’espoirs… J’y reviens plus tard;
- Et comment était la banque d’espoirs? PLEINE À CRAQUER!! Au moment d’amorcer ce qui allait être une saison de rêve pour nous tous, confinés en raison de la COVID, les espoirs qui n’étaient pas encore en uniforme bleu-blanc-rouge étaient: Ryan Poehling, Cayden Primeau (repêchage 2017), Jesse Ylönen, Jacob Olofsson, Cameron Hillis (le repêché des Lions de Trois-Rivières au match du 1er janvier 2022 contre les Panthers), Jordan Harris, Allan McShane, Jack Gorniak, Cole Fonstad, Samuel Houde, Brett Stapley (repêchage 2018), Cole Caufield (il s’est joint au CH après le March Madness et un court séjour au Rocket), Mattias Norlinder, Jayden Struble, Gianni Fairbrother, Jacob Leguerrier, Rhet Pitlick, Frederik Dichow, Arsen Khisamutdinov, Rafaël Harvey-Pinard, Kieran Ruscheinski (repêchage 2019), et pour finir, Kaiden Guhle, Luke Tuch, Jan Mysak, Jack Smith, Blake Biondi, Sean Farrell, Jakub Dobes et Aleksandr Gordine. L’organisation détenait les droits sur tout ce beau monde, et j’ai omis les noms de certains joueurs repêchés comme Jesperi Kotkaniemi et Alexander Romanov, parce qu’ils étaient dans l’équipe au moment de commencer la saison le 13 janvier 2021;
- Et pour finir, comment était la banque de repêchage? En octobre 2020, malgré les choix sacrifiés pour obtenir des joueurs «de profondeur»… il en restait 8 dont le 1er. Et pour 2021, après avoir fait la finale de la Coupe Stanley… il en restait 9 dont le 1er! Neuf choix, pas mal pour une équipe qui a fait la finale de la Coupe Stanley.
Je vous le dis: en 2020, le CH avait 8 choix au moment de sélectionner, après en avoir envoyé quelques-uns pour obtenir des joueurs qui se sont avérés essentiels durant la saison 2020-2021… et après la finale, pour 2021 il en restait 9. Marc Bergevin n’a pas fait comme Julien BriseBois, qui en 2023 a vidé sa banque de repêchage pour obtenir Tanner Jeannot… qui n’a même pas fini la série contre les Maple Leafs, qui pour une rare fois depuis 2004 se sont rendus au 2e tour. Bravo, mon Julien…
Alors, me direz-vous, comment Marc Bergevin a-t-il bâti l’équipe de rêve de 2020-2021?
- Il a échangé Max Domi – dont tout le monde voulait qu’il se débarrasse après des séries désastreuses dans la bulle – aux Blue Jackets pour obtenir Josh Anderson
- Il a échangé des choix de repêchage pour 2020 pour obtenir Jake Allen, Joel Edmundson, avant le repêchage de 2020… et il lui restait encore 8 choix au moment de sélectionner
- Il a obtenu les joueurs autonomes Tyler Toffoli, Corey Perry et Mikael Frolik
- En saison, il a sacrifié quelques choix pour 2021 afin d’acquérir Eric Staal, Erik Gustafsson et Jon Merrill à la date limite des transactions… et il lui restait encore 9 choix en vue du repêchage de 2021
…donc, a-t-il sacrifié l’avenir de l’équipe? NON. Et je suis la première surprise dans tout ça!
Et Jesperi Kotkaniemi dans tout ça? Cette (très) mauvaise blague du propriétaire des Hurricanes de la Caroline a eu beaucoup moins d’impact que si la banque d’espoirs et de choix de repêchage avait été indigente. Pas étonnant, donc, que Marc Bergevin l’ait laissé aller. Et je tiens à préciser que l’acquisition de Christian Dvorak contre le 1er choix des Hurricanes obtenu en compensation pour cette offre hostile faite à Jesperi Kotkaniemi avait pour but de compenser le départ de… Phillip Danault, dont la force était de gagner les mises au jeu. Dvorak est un rare qui est bon aux mises au jeu.
Alors, pourquoi durant la saison 2021-2022 tout le monde a réclamé les têtes de Marc Bergevin et de Dominique Ducharme, et ensuite que l’organisation se lance dans un nouveau processus de reconstruction malgré qu’à l’instar de Philippe Couillard qui a laissé 6 milliards de dollars de surplus à François Legault en octobre 2018, Bergevin ait laissé la maison plus qu’en ordre?
J’ose avancer cette hypothèse:
- Plusieurs joueurs acquis par Marc Bergevin étaient des «joueurs de location», qu’il a pu se permettre d’acquérir sans sacrifier l’avenir (voir plus haut). Ces joueurs sont habituellement en fin de contrat ou acquis pour une saison seulement. Normal qu’il y ait eu autant de départs durant l’été 2021. De quoi dérouter les non-initiés, j’en conviens…
- Que Shea Weber et Carey Price, deux piliers importants de l’équipe, aient été contraints de cesser de jouer a naturellement frappé l’imaginaire collectif. Nous savons aujourd’hui que Weber a disputé les séries éliminatoires de 2021 avec une aine déchirée, un ménisque déchiré dans un genou, une cheville fracturée et les ligaments d’un pouce éclatés. Il avait également l’habitude de requérir une bonne heure à la salle de traitement pour se faire bander comme une momie afin de pouvoir sauter sur la glace, et avait hélas besoin d’au moins 30 minutes pour se tirer du lit le lendemain matin… Quant à Price, au moment de lui retirer un ménisque déchiré au genou, ce qui s’annonçait une banale opération de routine, on a découvert que le cartilage sous son genou était fini!! C’est le Dr. Mulder, aujourd’hui à la retraite, qui l’a confirmé. Carey Price a certes profité de cette grave blessure pour aller suivre une thérapie pour abus d’alcool via le programme d’assistance aux joueurs de la LNH (ce qui est tout à son honneur), mais il n’a pas voulu subir la même opération que Gabriel Landeskog (finalement, pas certaine que ça marche dans son cas…) et a tenté un retour au jeu mais en avril 2022 seulement… Ça n’a pas aidé!
- Le hockey a beaucoup changé, et le Québec au complet se croyait encore en 1993, quand il était encore possible pour une équipe de gagner plusieurs championnats d’affilée. C’est beaucoup plus difficile aujourd’hui en raison des contraintes sur le corps, ainsi que des départs et du plafond salarial, et à cause de tout cela il n’est plus rare pour une équipe championne ou finaliste de devoir se battre pour ne pas rater les séries l’année suivante (les Golden Knights ont à peine pu atteindre une des deux wildcards en 2024 après avoir gagné la Coupe en 2023), voire carrément de rater les séries (Hurricanes en 2006-2007, Éric Bélanger en a parlé, et les Stars de Dallas, finalistes de 2020, ont raté les séries par après avant de revenir dans le portrait). Ce qui est arrivé aux Canadiens n’est donc pas exceptionnel malgré ce qu’on en pensait au milieu de la tempête, je comprends, et oui, ç’a pris tout le monde par surprise!
- Clairement, personne ne se souvenait de la colonne «Avenir», et pourtant je vous ai énuméré plus haut la liste d’espoirs sur qui les Canadiens avaient des droits…
- Pour le commun des mortels, qu’une équipe tombe aussi bas après avoir été si près d’une Coupe Stanley ne collait pas.
Donc, que s’est-il passé? On a chialé!! Et réclamé une reconstruction… qui n’était pas nécessaire.
Mais pourquoi avoir réclamé une reconstruction si ce n’était pas nécessaire, et pourquoi avoir voulu que des têtes roulent? Simple…
Examinons la situation de Marc Bergevin:
- Il n’avait pas encore d’extension de contrat au moment de débuter la saison, et au moment d’annoncer l’inscription de Carey Price au programme d’assistance aux joueurs la direction a annoncée qu’il allait écouler la dernière année de son contrat
- Si on exclut Shea Weber et Carey Price sur la liste des blessés à long terme (LTIR), il y avait plusieurs autres blessés qui n’allaient revenir qu’après Noël (Paul Byron, Joel Edmundson pour ne nommer que ceux-là)
- En octobre, l’affaire Brad Aldrich connaissait une évolution majeure: d’abord, les Blackhawks sont punis d’une amende de 2 millions $ pour avoir omis de prendre en charge une agression sexuelle durant les séries de 2010, ensuite le John Doe du rapport d’enquête se démasque le 27 octobre 2021, il s’agit de Kyle Beach, enfin on se rappelle que le pauvre Marc était dans la direction des Blackhawks à l’époque. Sûre que Geoff Molson a paniqué! (Déjà qu’il a failli perdre deux commanditaires après le repêchage de Logan Mailloux, c’est un autre dossier)
Et maintenant, la situation de Dominique Ducharme :
- On le trouvait trop timide devant les caméras… Ça change quoi? L’important est la communication avec les joueurs, et on m’a dit que sur ce point il était top; parlez-en à Nathan McKinnon, qui aux dires de Claude Guillet avait fait des pieds et des mains pour aller revoir son ancien coach après sa première visite à titre d’adjoint à Denver pour le match du 19 décembre 2018;
- L’accès au vestiaire était barré à quiconque n’est pas dans l’organisation, personne ne savait ce qui s’y passait;
- Contrairement à Claude Julien, personne ne l’a vu travailler dans des conditions normales, et les points de presse « en présentiel » étaient très rares, car on a dû basculer de nouveau en Zoom jusqu’à ce qu’il quitte l’organisation, ce qui est dommage;
- Quand une équipe perd, on a tendance à blâmer l’entraîneur-chef et à croire qu’il a «perdu sa chambre»; je dirais qu’il était juste malchanceux;
- Dominique lui-même l’a dit plus tard, la business du hockey est cruelle et les choses changent tellement vite…
Il n’a pas tort. Un jour les Québécois voulaient lui ériger une statue, et l’autre jour les mêmes Québécois voulaient le traîner à l’échafaud devant le Centre Bell. Dommage pour lui, car je sais qu’il est un excellent entraîneur et un bon enseignant (euh… pas étonnant, il a son brevet du ministère de l’Éducation du Québec). Et pour ceux qui doutent de lui, que Bruce Cassidy l’ait engagé comme adjoint à Vegas, et déclare en novembre 2023 qu’il est certain de le revoir un jour « en chef », devrait éclairer leur lanterne.
Et j’ajouterais que durant l’année quasi complète durant laquelle il était à la barre de l’équipe, Ducharme a rencontré de l’adversité sans arrêt. Les séries ont clairement représenté pour lui un répit, mais encore… avant les séries il a dû gérer une fin de calendrier de 25 matchs en 43 jours! Et au retour des vacances, après seulement deux mois, il a dû jongler avec la perte de son gardien numéro un, ainsi que d’innombrables rappels et renvois du/au Rocket en raison de blessures et d’infections à la COVID-19, jamais l’alignement n’a été complet durant toute la saison régulière. Pas même pour Martin St-Louis, qui lui a succédé!!!
Plus tard, Nick Suzuki a dit qu’il n’a pas perdu le vestiaire. C’était de la frustration, et tous avaient leurs torts dans tout ça, et ont fait leur possible.
Cela étant, qu’ont fait Kent Hughes et Jeff Gorton? Je crois bien humblement qu’ils n’avaient pas besoin de reconstruire parce que le problème était devant le filet, et qu’il restait ensuite à boucher quelques trous.
En l’absence prolongée de Jake Allen, ils se sont retrouvés avec deux jeunes gardiens, soit Samuel Montembeault qui jouait avec un poignet blessé, et Cayden Primeau qui n’était pas prêt à jouer régulièrement dans la LNH. Et Carey Price n’est revenu que pour conclure une saison à oublier. Son genou ne lui permettait plus de continuer à temps complet. L’acquisition d’un gardien de but d’expérience, à mon humble avis, allait sauver les actifs montés savamment par Marc Bergevin et permis à tout le monde, dès le mois de février ou mars, de préparer la saison 2022-2023, qui aurait été sans doute mieux. Mais non…
À la place, ils ont échangé des joueurs importants – Tyler Toffoli, Brett Kulak, Ben Chiarot et Artturi Lehkonen – en retour de jeunes espoirs et de choix de repêchage. En avait-on vraiment besoin? Ils n’ont gardé le gardien Andrew Hammond que pour trois matchs, qu’il a pourtant gagnés, et l’ont échangé lui aussi à la date limite. Résultat : l’équipe a fini bonne dernière, et je parie que Dominique Ducharme aurait tout fait pour éviter ça s’il était resté en poste!
D’accord, ils ont eu la chance de repêcher premiers en 2022, et cinquièmes en 2023 et 2024. Correct. Ils n’ont signé qu’un agent libre en 2024 (Alex Barré-Boulet, qui est présentement au Rocket de Laval), et ont réalisé plusieurs transactions qui ont eu un impact négatif sur le présent de l’équipe, tout en renflouant une banque d’espoirs déjà pleine… Étrange, vraiment étrange.
Et le résultat n’est pas très probant jusqu’à maintenant. À peine une séquence de plus d’un gain d’affilé avec la victoire de ce soir contre les Oilers, et un passage bref mais honteux (oui, c’est honteux!) au 32e rang du classement général. Pour une équipe censée «être dans le mix», je cherche la progression. J’ai le sentiment qu’on jette trop vite une saison régulière à la poubelle pour rien, parce qu’il y a déjà un important bassin de joueurs et que la banque de choix est intacte pour 2025. Je me demande même où on veut en venir. C’est certain que, pour qu’un Serge Savard recule la date de fin d’autant d’années, ça ne va pas aussi bien que certains l’espèrent.
Et surtout, je crains que les Canadiens se retrouvent comme les Sénateurs ou les Sabres. J’espère qu’ils vont se replacer, sinon je crains que Martin St-Louis ne soit pas le seul à lever les pattes d’ici à la fin de la présente saison…
Et pour ce qui est de l’utilisation à outrance du mot « reconstruction », je me demande si on n’a pas affaire à un plan de marketing. (Je ne suis pas la seule, Sylvain Bouchard au FM93 pense la même chose depuis quelques jours…) Je considère que l’équipe ne va nulle part, sauf peut-être à ses deux derniers matchs (pas sûre que ça dure), et que contrairement à ce qu’on pense il suffit de quelques ajustements à l’alignement (par le biais de transactions), et peut-être d’un changement derrière le banc, pour mieux structurer le jeu.
Je sens que les méchantes langues qui s’amusent à dire que la saison 2 de la série « Reconstruction » est en préparation n’ont peut-être pas tort.